Maurice le chat fabuleux

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[Cinéma] – A partir de 6 ans – De Toby Genkel, Florian Westermann

1h 33min / Animation, Fantastique, Aventure, Famille

Synopsis et critique : Télérama

C’est une arnaque bien rodée. Une bande de rats envahit un village, sème la pagaille dans les greniers et les placards, puis Maurice (un gros matou rusé aux faux airs de Garfield) et son copain humain se font payer pour rétablir l’ordre et faire fuir la vermine. En réalité, tout le monde est de mèche, félin, homme et rongeurs, et on partage les recettes. Jusqu’au jour où l’irrésistible petite bande d’escrocs de tout poil tombe sur plus rusé et dangereux qu’eux : dans une ville fortifiée, rôde une mystérieuse créature qui a fait disparaître tous les rats.

Drôle, enlevé, original, ce conte animé vaut mieux que sa technique 3D un peu lisse. On reconnaît l’imagination débordante de l’écrivain britannique Terry Pratchett (célèbre pour sa fantaisiste fantasy dans l’univers du Disque-Monde), dans cette adaptation de son récit Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants, paru en anglais en 2001 et en France en 2017, aux éditions de L’Atalante. Oubliez les souris de Walt Disney et même Ratatouille. Ces rats-là sont uniques, à commencer par Pistou, l’albinos et guide spirituel de la bande, ou encore Sardines, le danseur de claquettes…

D’une belle vivacité, le spectacle s’étoffe même d’une dimension philosophique, autour de la conscience de soi et de la liberté individuelle, à travers cette réjouissante galerie d’animaux futés, amusants et… idéalistes.

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