VF – De Yoko Kuno, Nobuhiro Yamashita
Avec Mirai Moriyama, Munetaka Aoki, Miwako Ichikawa
A partir de 8 ans | 21 août 2024 en salle | 1h 34min | Aventure, Animation, Comédie
Synopsis et critique : Utopia
Après la mort de sa mère Yuzuki, la petite Karin, encore écolière, est confiée à son grand-père moine par son père, Tetsuya, qui la laisse ainsi un peu seule dans la vie. La fillette, encore crédule et naïve, doit vite apprendre à cohabiter avec Anzu, un chat de taille humaine que son grand-père a sauvé il y a de nombreuses années et baptisé « le chat fantôme », pour la bonne raison qu’il semble avoir toujours le même âge.
Anzu se déplace en mobylette et gagne un peu d’argent avec des petits boulots, mais il a aussi le super-pouvoir d’entrer en contact avec les esprits passés dans l’au-delà. Notre chat fantôme réagit d’abord très mal à l’arrivée de Karin, qui veut juste avoir une enfance aussi normale que possible…
L’animation du film est de grande qualité, avec un aspect « fait main » charmant et chaleureux. Les décors de fond, riches en couleurs, semblables à des peintures, contrastent joliment avec les personnages, plus simplement croqués, délicieusement bien combinés ensemble (notamment les amis d’Anzu, les fauvettes et autres créatures fantômes qui prennent la forme de champignons, grenouilles et pandas rouges avec des caractéristiques humaines). La diversité dans l’animation des personnages semble aspirer à ce qu’on trouve dans les films du célèbre Studio Ghibli, avec un peu moins de profondeur. Les yeux en particulier transmettent l’éventail d’émotions de chaque personnage, de ceux, perçants, des gamins du coin et des policiers agressifs aux douces pupilles de Karin, en passant par les yeux ronds d’Anzu…
La beauté d’Anzu, chat-fantôme tient à son mélange de lyrisme et de comédie et à ses personnages d’animaux et d’esprits grossiers et moqueurs. Un lointain cousin des formidables Mes voisins les Yamada d’Isao Takahata et Mon voisin Totoro de Miyazaki.