La pharaon, le sauvage et la princesse

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[Cinéma] – A partir de 6 ans – De Michel Ocelot

Avec Oscar Lesage, Claire de La Rüe du Can, Aïssa Maïga
1h 23min / Animation

Synopsis et critique : Utopia

C’est toujours comme ça avec les films de Michel Ocelot : la simple vision de l’affiche agit comme un filtre magique : on se sent comme un gamin tout prêt à s’émerveiller, excité comme une puce, impatient, joyeux, tout simplement heureux.
Après 6 années passées à fabriquer avec toute la minutie et le soin qu’on lui connaît Dilili à Paris, Michel Ocelot a souhaité revenir à un projet plus léger, comme « revenir à la chansonnette après un opéra ». Il livre ici un film où l’on retrouve tout ce qu’on aime chez lui : des contes inspirés par ses lectures, ses découvertes et ses rencontres (plus précisément ici avec Jean-Luc Martinez, directeur du Musée du Louvre avec qui il a collaboré particulièrement pour l’épisode Le Pharaon), la beauté à couper le souffle d’une animation au style inimitable et cet humour dont il ne se départit jamais. Ajouter à cela une tonalité clairement féministe, un hommage à la diversité des cultures, un appel à la fraternité et à la connaissance… et vous avez, une fois de plus, une merveille de film animé.

Trois contes, trois époques, trois univers : une épopée de l’Égypte antique, une légende médiévale de l’Auvergne, une fantaisie du xviiie siècle dans des costumes ottomans et des palais turcs. Nous sommes emportés par dans des mondes magiques et contrastés, peuplés de dieux splendides, de tyrans révoltants, de justiciers réjouissants, d’amoureux astucieux, de princesses et de princes n’en faisant qu’à leur tête…
Des images épurées comme sorties tout droit des papyrus de l’Egypte, en passant par les ombres chinoises qui ont fait le succès de Princes et princesses pour finir par l’explosion de couleurs, d’ornements, de costumes chatoyants et de ruelles odorantes et bruyantes déjà goûtée dans Azur et Asmar, ce film est comme un condensé de tout ce qui fait la beauté de l’œuvre de Michel Ocelot. Et on ne s’en lasse pas.

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