Les associations « liberté au Tibet » et le MAN (mouvement pour une alternative non-violente) centre-Alsace vous proposent une soirée d’information sur l’histoire et la situation actuelle au Tibet, après 67 années d’occupation par la Chine et de combat non-violent contre sa dictature. Elles proposeront également différentes actions à mener à titre individuel ou par une municipalité.

Durant les neuf dernières années, pas moins de 160 Tibétains, femmes, hommes et adolescents, qu’ils soient moines ou laïcs, ont eu recours à une forme de protestation ultime, l’auto-immolation par le feu, pour manifester leur désapprobation et leur désarroi face à l’oppression chinoise implacable qui ne cesse de s’intensifier, et pour réclamer la liberté pour les Tibétains dans leur propre pays ainsi que le retour du Dalaï-Lama.

La soirée débutera par la présentation des associations, le rapide commentaire de cartes expliquant les enjeux de la main-mise chinoise sur le Tibet. Le film-documentaire québécois primé plusieurs fois, intitulé « Ce qu’il reste de nous », réalisé par François Prévost et Hugo Latulippe sera ensuite projeté.

Ce qu’il reste de nous – dimanche 10 juin 2018 à 20 h 15
Entrée libre – Débat en présence de Agnès CHARRON, association Liberté Tibet

Durée 1h 16min
De François Prevost, Hugo Latulippe
Genre Documentaire
Nationalité canadien

Film en VOST

Toujours considéré par la Chine comme une menace à la sécurité nationale, le dalaï-lama n’avait jamais remis les pieds à Lhassa. Il y avait donc 50 ans qu’il n’avait pu franchir librement les montagnes qui le séparent de son pays. Il y avait 50 ans qu’il ne s’était pas adressé aux Tibétains de l’intérieur. Un simple écran portatif a conjuré le sort.

Kalsang Dolma, une Tibétaine réfugiée au Québec, franchira l’Himalaya. Par-delà les frontières de la plus vaste prison du monde, elle porte un message filmé du chef spirituel et politique des Tibétains. Les familles se rassemblent autour du petit écran et, pour l’une des premières fois, la parole de ce peuple sous l’emprise de la douleur traverse le silence et parvient jusqu’à nous.

Ce film-choc a été tourné à l’insu des autorités chinoises, à l’aide de petites caméras numériques, lors d’une dizaine d’incursions clandestines sur le territoire du Tibet entre 1996 et 2004.